Mercredi 13 Novembre. Journée de grosse tension. Mon institut accueille une vingtaine d'ados de 14 ans. Le chaos? Non pas vraiment.
Je dirais des têtes à claque.
La journée commence pour moi, avec la préparation du feu de bois qui va servir de Barbeuk. Il faut au moins parcourir 2 km dans les bois avant d'y accéder. Trop Facile, tu mets le bois dans le coffre, les allumettes dans ta poche et zouh, tout terrain sur les chemins de Forêt.
C'est le petit moment déstressant avant la présentation power point que j'ai à faire. Parce que oui, j'appréhende un peu.
Finalement, la tribu débarque. Mon maître de stage les accueille avec une présentation succinte de l'unité. Déjà des bâillements, des regards inattentifs apparaissent sur les visages de ces jeunes personnes qui cherchent une place aux yeux des autres (Maquillage bonjour, et style des mecs comme ceux du rap finlandais). Ca promet. Au final, c'est mon tour. J'ai préparé un beau power point, j'ai répété ma présentation maintes fois avant cet ultime moment et bah non.
Sbaf.
c'est la claque que je me suis prise quand je me suis apperçue qu'il s'en foutait royalement. Stress en revoir, agacement salut!
Je m'en vais te les dresser moi! Je leur ai calmement expliqué que s'ils ne comprenait rien, ils n'étaient pas obligés de suivre, mais qu'ils le fassent en silence. Et bah ça a marché, le groupe de poufs et de branleur se sont tus. Tiens dans leur face! J'en ai reçu des éloges de mon Maitre de stage, du professeur et de Maria.
"I like how you order them to shut up. Strongly but nicely"
" I would to applause you"
Ahaha! Jeunesse ingrate! Je vous souhaite de devenir professeur pour que vous vous en preniez plein les dents!
Après ça, c'est moment détente. Je file direct prêt du barbeuk où je relance le feu et attends tranquillement dans le silence de la forêt et le crépitement des flammes, que la horde débarque.
Ils se montrent vraiment....exaspérant. Mais de mon côté, je savoure mes saucisses grillés en me moquant de leurs manières.
Au final, la journée se termine allègrement. Un fou rire quand je vois mon MS de stage quémander qu'on lui frappe l'épaule et qu'il soupire d'aise une fois que sa collègue s'exécute. Non mais ils ne vont pas étranglés ma bonne humeur ces jeunes-là!