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Blog d'expat (Blog en construction sur les anciens articles)

Barcelona : Les Jeudis sportifs.

Publié le 13 Juillet 2017 par Bobbie in Barcelone, Activité, Decouverte, Sport

Faute de découvrir des nouveaux lieux culturels ou de parcourir les sentiers catalans, je me suis râbachée sur des activités que la ville de Barcelone ne cesse d'offrir.

En soit, cet article ne vous fera pas découvrir des masses sur la région dans laquelle je vis, mais plus des activités dont on entend parler, mais que peu de fois, on se lance dans l'essai.

J'ai donc essayé deux activités que j'ai trouvé encore plus extraordinaire une fois tentée :

Le Yoga auditivement isolé et la Capoeira.

Gràce à Moshe et ses formidables collègues provenant de différents horizons, j'ai fait une séance de 'Yoga' auditivement isolé' dans le parc de la Ciutadella. 

C'est en allant nager le jeudi matin que j'ai rencontré Shéryl, l'une des organisatrices de l'évènement SUCO. Elle m'en a parlé avec les mots justes, comme on parle de son boulot à n'importe qui et pourtant, ça m'a directement intéressée.

Le concept est le suivant : le groupe est isolé de son entourage par le port de casque audio dans lequel diffuse la musique et au travers duquel la 'prof' nous dicte les postures ou le comportement à suivre. L'entrainement (le work out) dure 1 h 30.

L'objectif, c'est de partir loin de nos soucis, de nous détendre ou de voyager. La séance commence avec un peu de méditation,  pour nous plonger dans l'ambiance et aussi pour nous amener à oublier le monde extérieur qui nous observe avec curiosité.

La musique nous fait entrer dans cette bulle.

Nous passons à l'exercice suivant qui consiste en quelques poses de yoga basiques pour nous permettre d'étirer les muscles sollicitées quelques minutes plus tard avec des séries de cardios, de pilates et de mobilisation du corps.

Sur quelques mêtres carrés d'herbes, nous circulons, intéragissant parfois avec nos voisins, peu importe que nous les connaissions ou non.

Nous sommes tous connectés avec les mêmes et ici pour s'amuser. Les mouvements de pilates ressemblent de plus en plus à de la danse, et nous nous lachons enfin à coup d'hurlements, de grimaces, de virevoltes et de cabrioles dans le parc.

Je rappelle qu'à part nous, personne d'autres n'entend la musique. A ce stade, nous nous en fichons. Nous sommes ailleurs bien que présent. Nous bougeons sans penser et extériorisons les frustrations, manifestons la joie, crions notre rage.

Quand nous sommes en nage et au point de fatiguer, nous retrouvons une conection physique avec notre plus proche voisin pour se calmer et faire des étirements. La séance se termine avec quelques miutes de méditation supplémentaires.

Qu'en retiens-je ?

Une grande relaxation. Je suis une personne qui a besoin d'espace pour m'exprimer et donner toute l'énergie que je retiens. Au final, je me retrouve dans le gaz à être en phase avec ma conscience et contente de ma fatigue corporelle. Ca a été une très bonne expérience et je ne manquerais pas de le répéter quand une opportunité se présentera de nouveau.

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Le jeudi suivant, j'ai gardé un peu de temps pour suivre une classe de Danse Capoeira.

La Capoeira est un sport déjà bien connu dans le monde. Il s'agit d'une danse brésilienne qui simule un combat d'art martial entre deux personnes. Basée sur des chants d'un soliste (le meneur de la danse en quelques sortes et qui joue du Berimbau)  repris par un choeur et des percussions, la danse a plus des airs et sonorités africaines.

Et pour sûr, le Brésil est le second pays recensant une importante communauté africaine. La capoeira est née grâce au mélange culturel de la Terre Noire avec la colonie Portugaise à l'époque de l'esclavage et ses interdits.

La Capoeira, outre le fait qu'elle soit très visuelle, a, comme toutes les danses, son histoire à conter. Les chants qui rythment le combat artistique décrivent une anecdote, une morale ou des descriptions d'étapes de la vie.

Les instruments sont basiques. Chanter, être en harmonie avec les autres et improviser de l'instrument relèvent déjà de capacités de synchronisation incroyables, alors restons simple sur leur aspect et leur utilisation:

Instruments principaux de la Capoeira

On trouve le Berimbau [BériMbaOU], l'atabaque, le pandeiro, le caixixi, l'agogo, etc... A part le berimbau, ce sont tous des percussions.

J'y suis allée avec ma soeurette de Thèse pour cette session oú on était les deux seules nouvelles sur les 5 présents.

Nous commençons par chanter et jouer des percussions. Je n'ai pas trop compris ce qu'il fallait dire et encore moins comment chanter et jouer d'un instrument sans se planter. J'ai préféré me taire et faire en sorte de pas trop me planter avec mon Agogo. Mais je retiens que le Maître cherche à nous faire apprendre les paroles.

Manque de bol, je suis très mauvaise pour retenir les chansons par coeur (le yaourt, c'est la vie). Pire, si je n'ai pas les paroles sous les yeux. Extrêment pire si c'est en portugais.

Ensuite on s'échauffe. Le prof commence à nous apprendre le mouvement de base: Le Ginga (Ca me rappelle cet alcool de cerise du Portugal,... Mais ça n'a malheuresement rien à voir et c'est le Ginja).

Puis un à un, nous apprenons les mouvements d'une première séquence sur une liste de 13 séquences.

Les mouvements ne sont pas compliqués. Il s'agit de quelques coups de pied avant ou arrière (meia lua de frente et Rabo de arraia) exécutés sommairement, les esquives (Negativa) et des mouvements d'acrobaties (Aú et Tesoura).

La séquence est une succession d'attaques, de position de défenses ou d'esquives. L'apprendre et la répéter entre moi et ma soeurette de thèse, nous permet de nous familiariser avec les appuis, l'équilibre et les rotations qu'exigent le mouvement.

Je m'en tire plutôt bien avec pour tendances de faire des jambes tendues et des pointes de pieds. Que voulez-vous, la Pole Dance s'est enracinée en moi.

Je suis trempée aussi. De sueur. Si peu de cardio et pourtant je sue comme un porc. La température de Barcelone n'aide pas non plus: ~30 ºC.

Pour terminer la session, on se remet à l'apprentissage des chansons. Mais mon cerveau est en bouillie. Je suis sur les rotules. Par contre, je ne manque pas du désir d'y retourner !

Type Maculele

Paranauê Paraná

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