HELLLOOOO !
Ou devrais-je dire Strasvoustié !
C'est avec une salutation plus enthousiaste que la normale que je t'accueille sur cette nouvelle série d'articles qui est reliée à mes vacances plus qu'attendue au Kazakhastan !
Ouais KA-ZAKH-STAN. Un pays au nom beaucoup plus simple à prononcer que certains de ces voisins, un pays plus grand que la Mongolie, un pays asiatique casé entre la Russie, La Chine, et ces pays aux noms unprononçable.
C'est un pays qui dénote avec tout ce que j'ai pu faire à présent, car comme tu auras pu te le demander: c'est où ? c'est safe ? mais POURQUOI là-bas ?
A c'est où? j'y ai déjà répondu.
A c'est safe? oui, bien que c'est meilleur quand on parle russe.
A pourquoi? J'ai une amie qui parle russe qui y travaille, et comme ce n'est pas un pays que je visiterais en dansant la bachata (quoique), je préférais avoir une personne de confiance et qui connaisse le pays pour le rendre.
Et c'est là que j'introduis: AMANDINE, tadaaaa ~~~~~
Mon ancienne colloc' de Rennes ! Depuis la fin de la colloc' on a toujours gardé contact, et quand ça a été l'acceptation de son VIE dans une entreprise française au Kazakhstan, il a fallu se serrer les coudes. La vie à létranger, c'est cool, mais c'est très destabilisant, surtout quand il y a un énorme choc de culture et qu'on le vit seul.
Bref, avec son train de vie et le mien, il fallait prendre des vacances et quoi de mieux pour changer d'air que voir des amis, voyager, découvrir sans trop se retrouver au pied du mur avec la langue ?
Partir dans la zone touristique du Kazakhstan avec une amie qui parle russe ! L'occasion de découvrir le pays pour elle, et pour moi de tomber en admiration face à ce qu'elle a traversé depuis son installation dans le pays. Et ce n'est pas des moindres. Je le détaillerais plus tard.
Bref, en mai, je me suis enfin décidée à prendre mes billets d'avion pour Almaty. Cet été 2018, c'était le moment où jamais.
Almaty
Vendredi 3 aout, me voilà à l'aéroport de Barcelone avec mon maigre sac à dos et ma petite valise pour la soute. Je voyage avec Aeroflot pour la deuxième fois (Ref japon). Ils m'avaient plus pour le confort de leur siège et l'espace pour les jambes (mieux que Vueling, RyanAir et EasyJet). Bon, je ne m'attendais pas non plus à l'avion pour le petit courrier (NB: 4heures de vol), mais quand on passe son temps à dormir, c'est pas si grave que ça de ne pas avoir de télé dans le siège avant.
J'arrive quand même à Moscou avec une heure de retard. Dans ma tête, je me dis que ça va, il me reste 30 minutes pour aller à la porte d'embarquement.
- C'était sans compter qu'il fallait prendre une navette roulant à 15 km/h entre l'avion et le terminal.
- C'était sans compter (j'avais oublier) que je passais par les contrôles transfrontières (là j'avoue que j'avais déjà grugé pas mal de monde avant entre la navette et les contrôles).
- C'était sans compter que ma porte d'embarquement était à l'autre bout du terminal. Celui qui est indiqué 20 minutes à pied sur les panneaux. Celui pour lequel tu dois prendre un escalator, des escaliers, trouver le passage secret entre le Duty-Free.
Bref, en tout et pour tout, au passage des douanes, il ne me restait plus que 10 minutes avant la fermeture des portes. J'ai fait le trajet de 20 minutes, en 5 minutes, pour découvrir que les portes n'étaient pas encore ouvertes. Bilan, je me retrouve avec l'acide lactique coincée (l'horrible gout de sang au fond de la bouche) dans la gorge et impossible de s'en débarasser car les toilettes les plus proches sentent la mort et y respirer donne une sérieuse nausée (J'exagère rien !).
Beau début de vacances ! Mais tant que je ne suis pas à Almaty, ça compte pas trop. Au pire, c'est juste une anecdote.
Mon second avion décolle avec 20 minutes de retard. Arrivée prévue à Almaty vers 5 heures du matin. Alors bon... arriver plus tôt, ou plus tard, ne fait pas trop de différence pour moi.
Mais quand même. Une fois à Almaty en attente de mon bagage, je me rends compte une demi-heure plus tard qu'il n'arrivera pas et je suppose, avec agacement, que le laps de temps pour le transfert n'était pas suffisant. Personnellement, c'était la première fois que je perdais mon bagage. Ce qui m'ennuyait le plus, c'est surtout la perte d'une liqueur au Rhum que j'avais conçue exprès pour Amandine. Le reste était superflu... gênant de ne pas avoir avec soi, mais superflu.
Je passe par la case "Lost and Luggage" et quitte le sas de transfert les mains vides. Au moins mon bagage arrive dans 2 jours. Entre cela, je vais faire des efforts pour ne pas me salir trop vite, et trouver des sous-vêtements rapidement.
(NB: toujours avoir un numéro de téléphone à donner dans le pays d'accueil, et une adresse (Hôtel))
Avec le père d'Amandine, André, qui nous rejoint pour l'aventure, nous nous étions convenus de nous retrouver à l'aéroport ensemble. Il est 6 heures du matin, et j'ai encore du temps devant moi.
Toute cette phase de course contre la montre et de perte de valise m'a ouvert l'appétit, et je cède à un petit dej' à l'aéroport avec mes Tenges (prononcé TENGUÉ) récemment échanger. Je me demande si j'ai pas fait une erreur en voyant le montant (1300 KZT) mais cet équivalent à 3 euros et quelques.
Dans un Aéroport. J'hallucine.
Première expérience culinaire dans le pays, rassasiée et le portable chargé, je tente des connections sans succès au WiFi, m'agace, me rends compte que l'avion d'André a du retard, et je tourne en rond.
Ayant un gros problème à prendre les taxis, surtout quand on connait le professionalisme des conducteurs pour te plumer, je me renseigne pour une éventuelle navette ou bus rejoignant le centre d'Almaty.
Bien joué.
Le Bus 79 me déposerait tout près de mon hôtel pour 150 tenges. Adjugé Vendu ! Je tente le transport en commun dans une ville que je ne connais pas, et une langue que je ne parle pas avec pour simple aide, l'application offline de navigation 2gis pour m'assurer de bien descendre au bon moment.
Première expérience kazakh, réussie !
Le bus déballe à toute vitesse, n'est même pas arrivé à ma hauteur que les portières sont déjà béantes, je saute dedans, tends mes Tenges (150 KZT) au chauffeur et m'installe près d'une fenêtre pour lorgner le nouveau paysage. Le bus repart fissa et c'est ainsi que je découvre la conduite kazakh dans son genre le plus doux.
C'est à dire que le bus s'arrête à peine à l'arrêt, portes grandes ouvertes, avec des gens qui sautent du trottoir au bus à vitesse éclair, quand ce n'est pas depuis le milieu de la route. Le bus n'hésite pas à s'arrêter, serpenter, klaxonner entre les autres voitures. Partagée entre l'amusement et la stupéfaction, je croise les doigts pour ne pas avoir à bondir à mon arrêt. Ils ne sont indiqués ni par le portique ni par le bus. C'est démerde toi, pépette.
Je remarque, quand la conduite est plus régulière, les édifices qui forment Almaty: des bâtiments à l'allure passée, un peu rafistolés, tout comme des voitures que je vois passer.
Mon arrêt est un tronçon d'asphalte entre des caniveaux de 30 cm de fond et des travaux mais je ne le loupe pas. Mon hotêl est à quelques blocs, et au regard des dires d'Amandine, je ne peux pas le louper.
Il est en effet, l'un des plus grands immeubles d'Almaty. Et sans doute l'un des plus classes de la ville. 4 étoiles, deux restaurants aux derniers étages, 1 spa au 16e, 1 bar au RDC et une salle "Ballroom", l'Hôtel Kazakhstan accueille des soirées mondaines chaque nuit.
Amandine m'y attend, pour ma plus grande joie et mon grand soulagement.
Il nous faut quelques minutes, après les retrouvailles pour déposer mon sac, sauter sur le lit King Size dans une suite trop grande pour deux personnes, rebondir sur le lit King Size et soupirer d'aise.
Nouvel émerveillement quand j'apprends que l'accès au Sauna est gratos et qu'on a des réducs sur les massages. Cependant, le père d'Amandine, ne va pas tarder à arriver lui aussi. Et tout comme moi, faute de pouvoir communiquer avec nos téléphones étrangers, nous allons l'attendre à la réception. Pas même 5 minutes plus tard (mais quel timing !) le voilà qui sort d'un taxi, à ma grosse surprise, et qui après les salutations, avoue qu'il en a des choses à raconter sur son trajet.
Ah Tiens....
Bah moi aussi.
Et Amandine aussi.
Décidément.
En effet, le chauffeur qui devait l'emmener de l'aéroport au taxi n'est jamais venu. Il faut maintenant se battre avec le chauffeur du taxi pour négocier le prix du trajet plus son attente agacée devant l'hotel, le temps qu'André explique la situation à sa fille. Prix: 3000 kzt
Bref tout ça pour une introduction, ça fait un peu long. Mais y avait matière. Après le temps de s'installer, il est 11 heures, et on a encore tous le samedi pour faire nos premiers pas de touristes jet-lagués.
Je l'ai déjà dit, non ? Almaty, c'est pas bien grand. On décide donc d'aller vers le seul endroit intéressant qui est un peu plus au Nord, mais qui descend agréablement depuis l'hôtel. Sur cette rue (Dostyk Ave), il y a de nombreux bureaux de change qui vous achètent les euros sans commission et pour un bon taux. Aussi, je vous conseille fortement de retirer un peu à l'aéroport, mais d'échanger le beau paquet quand vous êtes dans la ville...N'hésiter pas à changer de grandes sommes si en plus, vous allez faire les touristes en pleines nature. Car là-bas pas de banques ni de bureaux...et c'est un peu emmerdant (je parle pas en connaissance de cause, mais en observation de cause)
Bref au bout de la rue, il ya le parc avec une belle église orhtodoxe, qui, dans notre malchance, est en rénovation, donc cachée sous des échafaudages. Faute de pouvoir la visiter, on en fait le tour pour se diriger vers une place dédiée à des soldats. Les statues ne sont pas du tout petite (humour) et non pas du tout un humble aspect (humour). Géantes, sans de fantaisies, elles ont un côté glorieux et sombres... Pas trop mon délire...mais le musée des instruments folkloriques est juste à côté...Et ça, ça me branche !
Pour KZT 150, on a accès à 4 petites salles qui exposent les instruments plus ou moins déteriorés par les années et leur précédents usages. Beaucoup sont des mixs avec les cultures voisines comme l'Ouzbékistan, la Mongolie, et le Kyrgijthan et certains sont arabes, européens ou soviétiques.
Pour résumer, voici quelques instruments les plus utilisés dans le folklore (et qui m'ont paru totalement dépaysant) mais sur ce site, un détail plus complet se rencontre.
Corde grattée:


Corde Frottée:

Corde Pincée:


Percussion:

Vent:



Avant de prendre mon premier repas sur le sol Kazakh, je file au Grand Bazard pour me trouver un change et ce que j'y vois, je le réserve pour le prochain article. Nous restons pas trop loin de l'hôtel: the Noodles, pour remplir l'estomac vide depuis la matinée (hormis le chocolat que j'ai déjà testé). Je tente la Sorpa, une sorte de bouillon de petits morceaux de boeuf, agrémenté de quelques légumes (oignon et poivrons) et dans mon cas, de piments. C'est épicé, mais je me dis qu'au moins, ça tuerait peutétre les bactéries ou que sais-je pour laquelle mon intestin n'est pas habitué.
Que pensais-je ???