Aujourd'hui, j'ai décidé de ramener ma voiture en France pour les raisons suivantes :
- l'assurance ne peut me couvrir 3 mois à l'étranger. Hors dans moins de deux semaines je commence à travailler.
- Avoir une voiture à Barcelone, c'est un peu jetée son fric dans un trou noir : il faut payer l'impôt de circulation, payer le changement d'immatriculation, payer une assurance espagnole quand tu es français, jeune conducteur, payer un parking qui te donne l'effet d'être un mouchoir dans une poche : le nombre de manip pour sortir de sa place sans faire de dégâts peut venir a bout de la gomme des pneus
- ne pas avoir plus de cheveux blancs en raison du stress à conduire dans Barcelone...
- enfin : la vendre.
J'ai donc décidé de faire ce chemin douloureux en me réconfortant avec mon trajet original (mais douloureux physiquement aussi).
Plutôt que manger de la route bête et méchante à 120 km à l'heure, j'ai préféré la N11, la nationale qui longe la côte jusqu'à fsFgueres, puis de prendre la N260, celle qui épouse la Costa brava jusqu'à la frontière et bien au-delà.
Il y a donc N11. N11 qui n'a été qu'intéressante pour le lever de soleil plein Est. Sinon, vaut mieux pas avoir de lumière. C'est pas plus mal. Ce trajet me déçoit : la côte est bétonnée. C'est une brochette interminable d"appartement qui frôlent la décrépitude. La voix ferrée vous sert de passager sur la place du mort et les plages ne sont pas aussi alléchantes que le crêtes découpées bretonnes, ou les dunes aérées de l'aquitaine. Bref. Ça m'attire même pas de faire plouf. La N11 devient vraiment intéressante quand ce sont les Pyrénées qui se pointent. Paysages plus sauvages et ô combien plus naturelles commencent à se former.
C'est après Figueres, sur la N 260 que le voyage de transforme en épopée. J'ai déjà morflée avec les routes de Montagne près d'Andorre. La j'ai eu le combo : route de montagne, route supra étroite et route le long du ravin. C'est dangereusement grisant ! La réserve nationale à
gommer les bâtiments affreux pour laisser place à des ports enclavée par la montagne parsemée de pieds de vigne. C'est un véritable plaisir de conduire à 30 sur ces routes que seulement les locaux empruntent. Faut dire que je ne tenterais pas là grimpette avec plus gros qu'une caravane! Je me suis arrêtée à Llança pour une perfusion de café. C'est un port de plaisance aussi mort que les ports touristiques en hiver. Cependant, c'est sympa. Y a des pêcheurs et une oeuvre d'art.
Llança : done
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L'état d'urgence provoque des bouchons monstrueux à la frontière franco-espagnole
Les contrôles systématiques sur l'autoroute A9 au Perthus (Pyrénées-Orientales) ont provoqué une gigantesque pagaille en ce week-end de retour de vacances. L'état d'urgence commence à faire ...
En parlant des douanes : Youhou !
A Llança : des rares bateaux de pêches, une oeuvre d'art : (Banc de Peix) " A nos poissons, à nos pécheurs"
Après lança, la prochaine étape, ce sont les douanes. Dernière ascension vertigineuse espagnoles. Bonne action de la journée: des autostoppeurs. J'aurais au moins réussi à en avoir avant de me séparer de ma chère et tendre titine. 3 français qui ont préféré grimper qu'attendre leur train...et A ma plus grande joie!
Les douanes? Peuh ! 4 jeunes français, la voiture pleine de sacs à à peine de couper qu'on nous dit de partir : ' faut bien que jeunesse voyage ;)'. Bref...le contrôle d'État d'urgence? Un peu discriminatoire j'ai envie de supposer. Surtout quand une fois à Perpignan, j'écoute un mec (avec un certain bagage arabe) râler sur le fait que leur voiture avait été méticuleusement fouillée. Comme le dira un de mes passagers : ça doit être les douaniers les plus heureux de leur poste à remarquer leur sourire et bonne humeur.
Je laisse mes passagers à Cerbère et m'arrête à Banyuls sur mer. Comme ça. Parce qu'une de mes camarades à fait son stage la bas et que les photos avaient l'air d'enfer. J'ai de un peu déçue que le dimanche ralentisse la vie du village, cependant, j'ai fait mon petit tour...
Et qu'ai-je à raconter Madame/Monsieur?
J'ai bouffé de l'oursin. Cru. Fraîchement pêché...en écrasant la pauvre bête sous ma chaussure. (Ouais je mets en gras...Les 4 termes sont d'une importance extrême). Il a fallu d'abord que le monsieur me fasse une démonstration parce que sinon, je ne l'aurais pas goûter ( je ne sais pas si c'est le fait qu'il l'écrase avec ses chaussures, qu'il me donne le morceau à manger après qu'il l'ai mis dans sa main, ou qu'il l'ai pêché dans le port). En tout cas: mes propres actes, mes propres problèmes. Si j'étais tombée malade, cela aurait de la faute à ma
godasse.
Je termine donc ma route avec cette drôle d'expérience. Perpignan se dévoile sous les pneus et je retrouve la satisfaction de conduire sans stress dans une ville. Je poireaux toute la journée dans cette ville fantôme : rien d'ouvert, une population qui te lorgne comme une bête de foire- syndrome de ma tenue anti casse-pieds qui n'est malheureusement pas efficace à 100 %. La prochaine fois j'ajouterais l'option crado ( odeur + coifure). Là je serai peut-être tranquille.
Voilà la journée. Bien complète mais bien salée :
- le café dans le thermos qui fuit et qui en plus à un teneur en caféine équivalente au jus de chaussettes.
- Des métros qui ne roulent pas avant 9h30 ( moi qui comptait sur les grasses mat espagnoles pour rouler tranquillement dans Barcelone, n'avait pas prévu que cela s'étendait jusqu'au métro) - saupoudré d'un plan parking ( celui pour lequel je me déplace) qui tombe à l'eau.
Ça fait mal.