Ehehehe. Lutte acharnée entre Oslo et moi, mes visites et la météo, mon temps et les horaires d'ouvertures. Je lance le 3e round.
Tant qu'Oslo ne m'aura pas achevé, j'en lancerais.
Je commence avec le Parc de Vigeland, soit Vigelandsparken, qui est un immense parc au dessus de la maison royal (Au Nord-Ouest du centre ville) qui est réputé pour ses statues du même artiste : Vigeland. Vigeland, c'est un Norvégien du XIX-XXe siècle qui a eu du succès auprès de la mairie d'Oslo. Ce mec a dessiné le parc dans lequel sont exposées ses statues et y a exposé de manière permanente ses oeuvres. Rien que ça. Pépère.
De mon point de vue, ses oeuvres ne sont pas trop à mon goût. Faut dire que je suis plus tournée vers les sculpteurs italiens de la Renaissance. La faute au Latin. Ses oeuvres sont simples et drôles voire désarmantes tant la situation qu'elles représentent sont incongrues. En particulier, elles sont peu pudiques: toutes les représentations sont dénudées. Mais je les trouve trop sommaires.
Ces statues de rageux...à oilp
Laissant les statues derrière moi, je retourne dans le centre-ville pour une ruelle dont j'ai lu ses charmes en cherchant sur internet.
Damstredet og Telthusbakken sont des rues d'Oslo, près du cimetière de Vår Frelsers oú on y trouve aussi la tombe de Munch. Si y a pas foule, ni pubs, ni restaurants dans ces rues, il y a en revanche des maisons vieilles du XVIII-XIXe siècle. Colorées, en bon état et habitées, ces maisons rendent ma petite vadrouille intéressantes. Je recommande fortement d'y trainer quand on se rend à l'église de Gamle Aker.
Le week-end je me suis adonnée à la joie de la marche, encore une fois, avec un beau soleil et une belle petite rando de 9 km. Cela démarre à Kolsas, qui est une ville accessible depuis Oslo par le métro.
Je peine un petit peu à trouver mon itinéraire dans la ville mais j'accède après quelques détours et improvisations, au début du chemin, au pied de la forêt et de la colline. Toujours vêtue d'une tenue de ville (à défaut d'être sportive, elle est chaude et pratique), je m'élance sur le chemin, seule, munie de captures d'écran de la carte des environs. Le chemin est boueux, avec des racines et des pierres. Bref, ce que j'aime bien et ce qui n'est pas conseillé quand on randonne aussi mal préparée.
Mais je me rends compte rapidement que le chemin, bien marqué, est très fréquentée par les promeneurs du dimanche et les familles profitant du beau temps.
En moins d'une heure j'ai accédé au premier sommet avec une vue dégagée sur les Fjords d'Oslo. Belle vue, agréable avec cette pointe de soleil, et le départ d'escalade en rappel (un peu contradictoire ce que je dis). Ensuite, c'est là où je me lance dans les méandres de la réserve naturelle. Il y a soudainement moins de monde sur le chemin et je me rassure en croisant des personnes toutes les 10-20 minutes. Le chemin est boueux mais dans la canopée qui insonorise le bruit des routes à quelques kilomètres. Avec plein de buis à Myrtilles !
Jusqu'au second sommet, je me relaxe, me vide la tête et apprécie le moment présent. Un petit lac apparait suite à un détour. Le chemin est plus vaste, mais à cause des marres de boues dans lesquelles mon pied s'enfonce jusqu'à la cheville, par deux fois. Puis le sommet. Pas de vue grandiose, mais une tranquilité sympathique, un carnet signé pour dire que je suis passée par là, une gorgée d'eau et je prends le chemin du retour. Longue descente que je n'aurais pas voulu monter.
Le saviez-vous ? Un de nos artistes français s'est épris du mont Kolsas pour le peindre sous différents angles. C'est Claude Monet !
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Kolsås to Haslum trail - Kolsås, Akershus fylke (Norge) Nice walk in September through the hill of Kolsås. Hardest parts were in the city of Kolsås and in
Le jour suivant, je profite de la merveilleuse structure du transport publique qui permet de prendre le bateau allant sur les 4 îles d'Oslo. Je ne les ai pas toutes faites, car 1: cela vaut pas la peine, 2: tu dois soit faire le tour de l'île en 1 heure pour prendre la prochaine navette, soit bien gérer tes horaires.
Je me suis arrêtée sur GressHolmen, la seconde île où s'arrête le ferry puis sur Lindoya. Les deux îles offrent un cadre différent.
Gressholmen est très préservée. Les structures se comptent sur les doigts de nos mains. Elle encercle une grande vasière et hormis le restaurant Kro Grasshelmen, un phare et le port de plaisance, la forêt est ce qui attire les chercheurs de champignons et les pêcheurs en quête de tranquillité.
Lindoya est plus habitée. Une petite panoplie de mignons cottages partage la côte Sud et Ouest de l'île. Au centre une forêt préservée et au Nord, un chantier navale. Les cottages font vraiment le charme de l'Ile. De ce que j'ai pu espionner (oups), il y a la pièce principale, peut-être une petite chambre et rarement un étage 'complet'. Les cottages sont fait pour les courts séjour, pour s'éloigner d'Oslo en été mais m'attire comme une mouche ! C'est exactement la taille de maison qui me correspond et quand je vois à quel point ça ne nécessite pas grand-chose pour être bien installée, je ne peux qu'imaginer les plans de mon cottage dans ma tête. Les cabines ont leur petit jardin à peine fermé aux étrangers et les plus chanceux ont une ouverture sur la mer.
Le calme du lieu m'a conduit sur un dock désert où j'ai fait ma petite sieste bercée par les clapotis de l'eau.
Sur chaque île, la municipalité a introduit des panneaux indicateurs de la biologie et géologie présente sur les îles ainsi qu'un peu d'histoire, mais globalement, j'ai juste retenue les plantes qui étaient protégées et quelques unes, endémique du pays nordique.
La Oslosildre (Saxifraga osloensis), le géranium sanguin (Geranium sanguineum), et le Dompte-venin de Russie (Vincetoxicum rossicum).
Dont un spécimen parasite: Bobbicus blogus