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Blog d'expat (Blog en construction sur les anciens articles)

Finlande : Deux jours de terrain: ça use, ça use...

Publié le 6 Août 2013 par Bobbie in Finlande, Boulot, Activité, Decouverte, Forêt

Jour 1

Lever à 6h40 pour mes premiers pas sur le terrain.

Sur un terrain qui se situe à 3h30 de route...

Tous les stagiaires s'entassent dans le 4x4 Nissan conduit par Marie, la stagiaire Finlandaise, l'habituée de l'institut de recherches.

Direction Luumaki (le point qui figure sur la carte). C'est presque à côté de la frontière russe. D'ailleurs, il y avait plein de russes dans le coin...bizarre non?

Je découvre les voies de transport routier du pays nordique :

- Des vitesses moins élevées (environ 10 km en dessous de celles françaises) alors que la boîte de vitesse va jusqu'à la 6e.

- Deux voies qui pourraient en accueillir 3. D'ailleurs quand on double un camion et qu'il y en a un qui arrive en face, on a de quoi serrer les fesses (mais ça passe, nickel !)

- Des routes qui ressemblent à des chemins quand il s'agit de quelques maisons (une dizaine de toit par exemple). Ils s'emmerde pas à goudronner et je trouve ça plutôt positif comme raisonnement.

M'enfin.

Après un dialogue semi Anglais semi Français pendant tout le temps pré-voyage, je rencontre enfin mon Maître de stage (MS). Il nous attend près d'un bungalow en guise de bureau, sur le terrain désaffecté et pollué par l'ancienne usine qui s'y situait 50 ans plus tôt.

Les présentations sont brèves et nous enchainons directement vers un autre endroit pour enfin commencer le travail.

Mais qu'ai-je donc fait sur le terrain? (plutôt qu'avons-nous fait)

Pour être rapide, nous avons gambader parmi de jeunes pins et nous avons orbité autour de certains avec pour difficulté supplémentaire : des trous dans le sol, des hautes herbes et des branches d'arbres dans la figure ET..., je dis bien: ET....des saletés de mouches qui piquent et qui ressemblent à des araignées....

Flippant. C'est tout ce qu'il y a à dire.

M'enfin.

Pour être plus précise, sur une zone de un hectare, nous vérifions, pour une trentaine de surface, quels pins étaient naturels ou plantés, le nombre de peupliers présents, le nombre d'anciennes et de nouvelles maladies sur les branches de pin, et nous marquions le point par GPS. Et tout ça, sous le soleil décuplé par le climat continental. C'était cool. j'ai peaufiné mon bronzage et j'ai musclé les cuisses ! Parce que le terrain n'était pas plat non plus.

Les moments géniaux, entre deux surfaces à sonder, étaient les pauses framboises sucrées au possible et autres baies rouges un peu plus amer et farineuse.

Après plus de 6 heures à gambader, direction Tuuvatti où notre cottage nous attendait.

Et dire qu'en France, ce genre de "camping" est considéré comme pourri, nul, ringard.

Les Finlandais, en plus d'avoir une vue sur un magnifique lac, l'accès à une plage et la tranquilité, ils ont le SAUNA dans le cottage...Sauna électrique certes, mais quand même!

Donc bon, en une soirée, j'ai réussi à me baigner dans le lac et transpirer dans une étuve pour homme. De quoi me débarasser de l'odeur de résine qui me colle à la peau depuis le midi et de quoi être à l'aise !

La nuit est passé comme une fusée.

 

Jour 2

En ce deuxième jour de terrain, le commencement fut par un breakfast, transformé en lunch, qui m'a servit à bourrer l'estomac pour la journée entière (ou presque) : mélange sucré/salé à 8 heures au point d'avoir le bide qui va éclater. Direction ensuite (pour le restant de la journée) sur trois autres zones où nous faisons 25 points GPS et surfaces supplémentaires. Mais le plus drôle est là : le terrain ne nous aime pas.

Alors Bobbie (c'est moi), elle a remonté ses manches et a traversé, à la Onegain, la flore dense et sauvage qui l'empêchait d'accéder à son point GPS.

Bon en gros, j'ai fait le bulldozer (nous avons fait les bulldozers) au travers d'une future forêt qui ressemblait plus à une invasion de fougères, herbes sauvages de ma taille et bouleaux drus. De temps en temps nous avions de quoi trébucher dans un fossé ou sur une jeune souche cachée dans les mauvaises herbes, un monticule à escalader, ou de la bruyère qui faisait frein à notre progression.

Mes jambes actuellement sont en compote.

Voilà...

Moi je vous quitte avec la certitude d'avoir appris de l'histoire finlandaise avec mon MS, de savoir pourquoi la plupart des maisons sont rouges et de savoir déterminer si un jeune pin à une maladie ou non.

See you!

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